Il y a un moment que je rêvais de découvrir les Pouilles, cette jolie région au sud de l’Italie. Nous avons réservé ce voyage 10 jours avant notre départ. Cela ne nous a pas empêché d’en profiter et d’en voir le maximum. Nous avons passé 3 jours plein sur place et visité 5 villages : Brindisi, Lecce, Alberobello, Locorotondo et Ostuni. Ce petit tour des Pouilles nous a permis de découvrira vie et la beauté qu’offre ce coin de l’Italie.
Pour rejoindre la botte de l’Italie, c’est depuis l’aéroport d’Orly que nous avons décollé. Notre vol était direct puisque nous avons choisi d’atterrir à Brindisi. Nous avons voyagé avec Easyjet. Pour de la dernière minute c’était le choix le moins cher, moins de 180€ par personne, et le plus pratique. Nous avons également séjourné toute la durée de notre voyage à Brindisi. Il y a des trains réguliers jusqu’à Bari, Lecce ou encore Ostuni mais également des bus pour se rendre aux plages les plus proches. Vous trouverez tous types de logements pas trop chers. Et en vous y prenant à l’avance et en partant hors saison, les prix sont encore plus intéressants.
J’espère que cet article vous inspirera et vous donnera l’envie de découvrir les Pouilles. C’est parti!
Brindisi
Cette ville portuaire n’est, semble t-il, pas la plus connue des Pouilles ni la plus vivante mais il est agréable de s’y promener. Elle n’est pas envahie de touriste ce qui permet de se mélanger aux habitants et de se sentir un peu comme un local. Et c’est par ailleurs un excellent point de départ pour visiter d’autres villages. Il ne faut pas hésiter à flâner dans les ruelles de la vieille ville qui est remplie d’histoire. Vous ne pourrez pas louper les Colonnes de Brindisi sur le port qui symbolisent la fin de la Via Appia. C’est aussi en haut de ces escaliers qu’aurait été construite la maison du poète Virgile et où il serait décédé. Un peu plus loin sur la Piazza Duomo vous tomberez sur la cathédrale de Brindisi. En vous perdant dans les ruelles (enfin se perdre est un bien grand mot car la vieille ville n’est pas bien grande), vous pourrez tomber sur le temple San Giovanni al Sepolcro (fermé les mercredis) qui est inspiré d’un des temples de Jerusalem.
Où manger à Brindisi ?
Il y a du bon comme du moins bon à Brindisi. Je ne vous conseille pas de manger directement sur le port mais de vous aventurer dans les restaurants cachés dans les ruelles. Nous sommes tombées par hasard sur La Locanda Del Porto, via Santa Chiara, un restaurant juste à côté de notre hôtel et nous y avons avons tellement bien mangé. Nous avons également dîné au restaurant Il Giardino, via Giovanni Tarantini. C’est un restaurant familial avec une superbe terrasse et des plats délicieux. Pour le goûter nous nous sommes autorisées une glace au Café Betty sur le port.
Lecce
Nous avons pris le train depuis la gare de Brindisi pour Lecce. Le trajet ne dure que 29 minutes et ne coûte que 6€ par personne. Le centre historique se trouve ensuite à une dizaine de minutes à pieds. Ici, comme beaucoup de villages des Pouilles, c’est le baroque qui prime. Il ne faut que quelques heures pour visiter celle qu’on surnomme la Florence du sud, pourtant on y serait bien restées un peu plus longtemps. L’ambiance, les vieilles pierres et tous ces restaurants il y a tout pour avoir envie de découvrir tous les recoins de cette ville. La ville est traversée par la rue principale, la via Giuseppe Libertini par laquelle vous devez passer pour tomber sur la Piazza Duomo (encore une) où se trouve la cathédrale ou encore l’amphithéâtre romain. Un peu plus éloignée, de quelques minutes seulement, allez voir la Porta Napoli. Lecce est une ville très touristique, il n’y a d’ailleurs que peu de locaux dans la vieille ville, mais elle n’est pas bondée et en se perdant dans ses ruelles, on est vite loin du monde. C’est un peu la base en Italie, mais je ne peux que vous conseiller d’y flâner et le lever les yeux pour admirer l’architecture de cette ville.
Où manger à Lecce ?
N’étant restées que quelques heures, nous n’avons eu le temps que d’y déjeuner. Mais si vous avez faim, vous pouvez aller les yeux fermés à Doppiozero, Via Guglielmo Paladini, 2. Alors attention, les portions sont généreuses et un plat pour deux peut suffire.
Alberobello
C’est probablement le village le plus connu des Pouilles et le plus « instagramable ». Ses trulli rendent ce village très charmant et original. Les trulli sont visibles dans toute la vallée d’Itria, mais il n’y a qu’à Alberobello qu’elles sont en si grand nombre (1500). Au 17ème siècle il fallait payer une taxe lors de l’édification d’un village. Pour éviter cela les colons ont eu l’idée de construire des trulli, qui sont normalement des habitations temporaires pour les paysans. Il était ainsi possible de faire croire que ces habitations n’étaient habitées que lors de la cultivation des champs alentours. Depuis le 18ème siècle la taxe a été levée et le village a pu s’étendre avec des constructions plus modernes. Les habitants ont peu à peu délaissé les trulli qui sont devenus depuis quelques années des logements pour les touristes. Il y a peu de locaux vivant encore, du moins à l’année, dans ces maisonnettes.
Pour nous rendre à Alberobello depuis Brindisi nous avons réservé une excursion via Getyourguide. La visite était en petit groupe (8 maximum) et notre guide est venu nous récupérer à notre hôtel en van. Nous avons eu droit à une dégustation d’huiles d’olive et à un apéritivo avant de nous rendre vers deux autres villages. Nous sommes arrivés vers 10h et le monde commençait à affluer. Pour visiter plus tranquillement je vous conseille donc d’arriver avant les touristes au petit matin.
Locorotondo
Mon coup de coeur ❤️. Je regrette que nous n’y soyons restées que peu de temps (visite guidée oblige) mais j’ai adoré. Déjà parce que contrairement aux autres villages, celui-ci n’était pas envahit de monde. Ensuite parce qu’il était vraiment très charmant. Le centre historique, circulaire et d’époque médiévale, est tout petit (200 mètres de long) mais on pourrait y passer des heures (moi en tout cas). Son parc permet d’avoir une vue dégagée sur la vallée d’Itria, ses vignes et ses oliviers.
Ostuni
Nous avons fini notre tournée des villages par Ostuni, aussi appelée la « ville blanche » (bien qu’elles le soient toutes dans cette partie des Pouilles). Il est possible de se rendre à Ostuni en train depuis Brindisi. La gare n’étant pas dans la ville même, une navette permet d’y accéder. Je ne suis encore jamais allée en Grèce, mais c’est tout à fait l’idée que je m’en fais. Et comme pour les autres villages, rien de mieux que de s’y perdre. Ostuni étant plus grande, il faut tout de même quelques heures sur place pour bien en profiter. La visite commence Piazza de la Liberta. Puis nous empruntons plusieurs ruelles. En tournant à un coin de rue nous tombons sur une vue panoramique sur la mer Adriatique. On monte, on descend jusqu’à tomber sur l’arco Scoppa puis la cathédrale Santa Maria Assunta. Il y a ici énormément de restaurants, cafés et glaciers pour profiter de la dolce vita. Bien que très touristique, nous avons pu visiter le centre historique sans être embêtées.
Ces 3 jours dans les Pouilles m’ont permis de découvrir une région riche en architecture, en bonne humeur et en gastronomie. L’Italie ne déçoit jamais quelle que soit la saison.